Depuis quelques années, la petite musique selon laquelle les retraité.es seraient les « nouveaux privilégié.es » est ostensiblement diffusée par les « experts » et reprise par les gouvernements successifs.
La période actuelle avec ses incertitudes politiques et ses menaces sur la démocratie amplifie cette idée selon laquelle : maintenant c’est aux retraité.es de payer et d’être « solidaires » pour combler tous les déficits.
Il n’est pas inutile de rappeler que ces déficits (Sécurité Sociale et Etat par exemple) sont non pas le fruit d’une augmentation immodérée des dépenses mais bien d’une réduction drastique des recettes (merci Macron et ses discours sur les « charges sociales » et le trop d’impôts). Une embellie de cette période est le débat qui s’impose, malgré tout, sur la répartition des richesses et la contribution des plus riches à l’effort national.
Pour autant, le projet de budget 2026 tel que débattu actuellement (avec toutes les incertitudes sur le contenu réel du texte final) cible particulièrement les retraité.es
Du gel des pensions aux franchises médicales en passant par l’abattement des 10% pour le calcul de l’impôt sur le revenu, ce budget 2026 pourrait bien être le pire pour les retraité.es depuis très, très longtemps.
Sans attendre les mesures qui pourraient être adoptées, il faut s’opposer aux projets actuels.
Il est donc indispensable que chacun.e soit présent.e le JEUDI 6 NOVEMBRE à Evreux (place de la Poste à 14h30) pour exprimer haut et fort notre opposition à ces mesures rétrogrades.
Rendez-vous le 6 novembre et d’ici là diffusez l’information auprès de tous les retraité.es que vous pouvez connaître.
EURE