Le gouvernement a choisi pour cette nouvelle phase de la crise sanitaire de maintenir les écoles et établissements scolaires ouverts. Les seules mesures supplémentaires seraient le port du masque à partir de 6 ans et la « limitation au maximum » du brassage des élèves avec, dans le second degré, « une seule salle par classe dans la mesure du possible ». Ce non-brassage des élèves qui devrait déjà être la règle est impossible à mettre en œuvre quand le nombre d’élèves par classe est élevé. Alors que la situation est connue depuis des mois, et qu’il est avéré que les lieux scolaires sont aussi propices aux contaminations, il est inadmissible que rien n’ait été préparé pour permettre de travailler en toute sécurité : pas de recrutements supplémentaires, pas d’allègement des programmes, pas de plan d’urgence pour réquisition de locaux. Dans ce contexte, le refus de faire des petits groupes d’élèves est inacceptable. Enfin, la FSU dénonce l’absence de temps laissé aux équipes à la reprise du 2 novembre pour se recueillir, réfléchir ensemble aux conséquences et mettre en place un hommage digne et fort suite à l’attentat qui a coûté la vie à Samuel Paty.

La FSU appelle les personnels à se saisir de tous les moyens d’action pour faire valoir leurs droits et assurer leur sécurité.

La Foire aux questions du ministère a été mise à jour dimanche 1er novembre

Quelles situations pour les personnels vulnérables ?

Jusqu’à une nouvelle décision du gouvernement, les agents considérés comme vulnérables sont ceux précisés dans la liste définie par le décret n°2020-521 du 5 mai 2020 définissant les critères permettant d’identifier les salariés vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2 et pouvant être placés en activité partielle au titre de l’article 20 de la loi n°2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020.

Afin de garantir la protection du secret médical, l’appartenance à l’une de ces catégories est établie par la production d’un certificat médical établi par le médecin du travail ou le médecin traitant.

Ces personnels, identifiés comme tels par le médecin traitant, préviennent leur responsable hiérarchique (inspecteur de l’Education nationale, chef d’établissement, chef de service). Après avis, le cas échéant, du médecin de prévention, ils poursuivent leur activité en télétravail. Lorsque le télétravail n’est pas possible, ils sont placés en autorisation spéciale d’absence.

Pour toute difficulté à faire respecter vos droits : contactez-nous !