Une quinzaine de collègues s’est réunie jeudi 20 janvier afin de dresser un état des lieux de l’Education Prioritaire dans l’Eure.

Le constat est largement partagé : ce que réclament les collègues, c’est bien du temps et des moyens pour aider réellement les élèves et lutter contre les inégalités sociales et scolaires. Du temps pour se réunir, se concerter et suivre aux mieux les jeunes qui nous sont confiés. Des moyens pour obtenir davantage de personnels formés et qualifiés (infirmier-e-s, assistant-e-s sociaux-ales, CPE, PsyEN, AEd, AESH, …) et pour assurer des effectifs réduits dans nos classes, seule façon de traiter efficacement la difficulté scolaire.

Vous trouverez ci-dessous une synthèse rapide de nos demandes.

– Interroger les futurs candidats à la présidentielle sur leur vision de l’éducation prioritaire en parallèle de la redistribution des richesses.

– Labellisation unique de la maternelle au lycée

– Des effectifs bas dans les établissements scolaires d’éducation prioritaire : 20 élèves max/classe.

– interdire les HSA en éducation prioritaire.

– Reconstitution et augmentation des RASED

– constitution de plateaux techniques (santé, orthophonistes, psychomotricienne…).

– Renforcer les équipes pluriprofessionnelles et en nombre suffisant

– Maintenir et augmenter des moyens pour faire fonctionner le réseau (enseignants supplémentaires, un coordinateur par réseau)

– créer des formations inter-degré

– Revoir la carte scolaire et s’interroger sur la façon de créer une réelle mixité (l’éducation nationale doit garder la main sur la carte scolaire de la maternelle au lycée)

– Maintenir des établissements à taille humaine.

– Prévoir du temps de décharge organisé pour obtenir un vrai temps de concertation.

– Rappeler nos mandats sur l’intégration des primes dans la paie et le besoin de revalorisation globale. En l’état, les primes REP et REP+ doivent être versées à l’ensemble des personnels(AED, AESH, agents territoriaux, AS, ATSEM…) qui exercent en EP.